Les motivations du parent aliénant peuvent être diverses et complexes : vengeance, haine, colère, dégoût, jalousie, besoin d’autoprotection, perception d’être une victime injustement et cruellement traitée par l’autre parent et les institutions/intervenants, culpabilité, solitude, dépendance affective à l’enfant, besoin de protéger une estime de soi fragile, désir de commencer une nouvelle vie en éliminant l’autre parent, peur de perdre l’enfant ou d’être abandonné par lui, perception de l’enfant comme sa propriété, désir de maintenir le lien entre lui et son enfant de façon exclusive, impossibilité de rivaliser avec l’autre parent qui a plus de moyens….
Globalement, on distingue les profils suivants :
- le parent possessif: intolérant, jaloux, agressif, contestant la justice et le droit moral des autres, il/elle dénigre et contrôle farouchement des faits et gestes de l’autre parent et des enfants, ignorant leurs droits et leur désir d’autonomie et présente des risques importants d’enlèvement ou d’éloignement d’enfant.
- le parent pervers narcissique: adolescent interminable, ambivalent, angoissé par l’idée d’abandon, il/elle présente des failles narcissiques importantes et pratique un chantage affectif permanent, menaçant de se suicider avec ou sans l’enfant ou de l’enlever. Incapable de se décentrer et d’accepter l’opinion de l’autre, il/elle affirme être le seul meilleur parent.
- le parent dépressif: ayant vécu un abandon dans le passé, il/elle présente une très faible estime de soi et s’acharne pour garder les biens et gagner les procédures afin de gagner l’estime des autres ; renonçant souvent pour un temps à la sexualité, intolérant à l’absence des enfants, il/elle présente des signes dépressifs (anxiété, réduction des centres d’intérêt, problèmes relationnels et professionnels niés ou transférés sur l’enfant), se dévalorise, se sent en état d’incapacité, et entretient des relations conflictuelles avec tout son entourage.
Parfois, des grands-parents aliénants vont faire en sorte que leur enfant qui sont devenus parents à leur tour, désistent de leur fonction parentale. De ce fait, leurs enfants qui sont donc devenus parents, vont leur offrir leur enfant sous pretexte qu’ils ne sont pas considérés comme adultes, ou alors, qu’ils n’ont pas de capacité d’autonomie.
Dans tous les cas de figure, on observe un refus catégorique de respecter le droit de visites et d’hébergement de l’ex-conjoint.
Source : acalpa.fr