Séparations parentales
Bien qu’une majorité de divorces soit désormais conclue par consentement mutuel, de plus en plus d’enfants perdent le contact avec l’un de leurs parents après la séparation. Les procédures judiciaires les plus acharnées concernent des litiges relatifs à la résidence des enfants et à l’exercice de l’autorité parentale. Les parents peuvent trouver eux-mêmes une solution à leurs désaccords, avoir recours à la médiation familiale ou bien demander au juge de prendre la décision à leur place.
En cas de non-respect des décisions judiciaires, le magistrat peut avoir recours à une médiation pénale puis à une sanction. Mais certains parents présentent une haine extrême, un trouble de la personnalité ou un problème psychiatrique : les actions psycho-judiciaires seront inefficaces car ils vont s’opposer à l’action médiatrice d’un tiers, refuser de respecter les décisions judiciaires et s’approprier l’enfant. Dans des situations extrêmes, l’enfant peut être séquestré, enlevé, voire même assassiné par un parent, qui préfère détruire physiquement son propre enfant que de reconnaître l’existence parentale de son ex-conjoint.
Lors d’une séparation très conflictuelle, un parent, dit aliénant, peut ainsi prendre son enfant en otage, et le soumettre à un chantage psychologique, ou à la violence physique, pour l’amener, en dehors de toute logique, à se détacher de son autre parent.
Prisonnier d’une relation d’emprise, l’enfant va devenir captif de son mode de pensée, tenir alors des propos insensés en profonde discordance avec la réalité des faits, voire de graves accusations mensongères, pour rejeter son autre parent, dit aliéné, avec violence jusqu’à sa destruction psychologique et rompre tout lien affectif avec sa famille et son entourage sans aucune raison valable.
Ces perturbations psychologiques qui peuvent atteindre un enfant lors de séparations hautement conflictuelles, l’amenant à rompre tout lien affectif, sans aucune raison valable, avec l’un de ses parents ainsi qu’avec tout l’environnement familial de celui-ci, ont été décrites en 1992 par le pédopsychiatre américain Richard Gardner comme un syndrome d’aliénation parentale (SAP).
Source : acalpa.fr